Page:Moret - L’emploi des mathématiques en économie politique.djvu/252

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produits tandis que d’autres forment des groupes tels que dans chacun de ces groupes, les variations de certains de ces coefficients sont compensées parcelles des autres) mais dont les formes peuvent cependant être précisées. Et c’est ainsi que dans les cas où ne sont fonction que de de et ainsi de suite, les quantités X, Y, Z, des produits (X), (Y), (Z),… que l’on peut obtenir en employant des quantités A’, B’, C’,… des biens (A), (B), (C),… satisfont à des équations telles que :

Coûts de production. — Si (X), (Y), (Z),… sont des marchandises dont les productions sont indépendantes[1], et que l’on désigne par les prix de revient de ces marchandises et par les prix courants des biens (A), (B), (C),… le coût de production est :


celui de  :


et ainsi de suite.

    voir est fort acceptable comme première approximation, elle n’en est pas moins très éloignée d’une conception rigoureuse de la mutuelle dépendance. (Voir V. Pareto, Revue d’Économie politique, numéro de janvier 1902).

  1. Lorsqu’on se trouve en présence d’un groupe de marchandises dont les productions sont dépendantes, on ne peut évidemment déterminer que le coût de production de l’ensemble de ces marchandises.