Page:Mouravieff - Lettres à un ami sur l'office divin de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, trad. Galitzin, 1850.djvu/104

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« Ô mes frères, que notre jeûne corporel soit aussi accompagné d’un jeûne spirituel : délions tout nœud d’iniquité, déchirons tout écrit injuste, donnons du pain à ceux qui ont faim, et introduisons dans nos maisons ceux qui n’ont point d’abri, afin que nous puissions nous rendre dignes de mériter les grands bienfaits de notre Seigneur Dieu Jésus-Christ. » — « S’il est quelque vertu, s’il est quelque louange à distribuer, elles appartiennent aux saints. Ils ont présenté leur cou devant le glaive à cause de vous, Seigneur, qui avez abaissé les cieux pour descendre vers nous ; ils ont versé leur sang à cause de vous, qui vous êtes exténué pour nous et avez pris la forme de serviteur ; pour imiter votre pauvreté, ils se sont humiliés jusqu’à souffrir la mort. Ayez pitié de nous, Seigneur, par égard pour leur prières et par la grandeur de vos miséricordes. »

Mais particulièrement remarquables sont les proverbes instructifs de Salomon, qu’on lit en ce jour :

« Mon fils, si tu prêtes à la sagesse une oreille attentive, si tu inclines ton cœur à la prudence, si tu invoques l’intelligence, si tu implores la sagesse, si tu la cherches comme l’argent, si tu la découvres comme un trésor caché ; alors tu comprendras la crainte du Seigneur, et tu auras la connaissance de Dieu : car le Seigneur donne la sagesse, de sa bouche se répandent et la prudence et le savoir… Si la sagesse entre dans ton cœur, si la science est la joie de ton âme, la vigilance te gardera et la prudence te défendra… Les bons habiteront la terre et les justes