Page:Mouravieff - Lettres à un ami sur l'office divin de l'Eglise catholique orthodoxe d'Orient, trad. Galitzin, 1850.djvu/151

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saint. Il se sert de paroles que Jésus-Christ lui-même a citées au jour de son avénement :

« L’esprit du Seigneur s’est reposé sur moi ; c’est pourquoi il m’a consacré par son onction, il m’a envoyé pour prêcher l’Évangile aux pauvres, pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour annoncer aux captifs leur délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour mettre en liberté ceux qui sont meurtris par leurs fers, pour publier l’année favorable du Seigneur et le jour du salut. »

Le récit fait par Daniel du salut miraculeux des trois enfants dans la fournaise, qui chantent au milieu des flammes le Dieu de leurs pères, vient terminer cette série de lectures bibliques, et les deux chœurs répondent au lecteur à chaque verset qu’il prononce de leur cantique Chantez le Seigneur, et exaltez son nom dans les siècles : « Soyez béni, Seigneur Dieu de nos pères, et que votre nom soit loué et glorifié dans tous les siècles des siècles ! »

Ensuite, l’apôtre saint Paul continue ses admirables exhortations, et recommande à ceux qui ont été ensevelis avec le Christ dans les eaux du baptême et, ont ressuscité avec lui, de marcher dans la voie d’une vie régénérée, de mourir au péché et de vivre pour Dieu en Jésus-Christ. Et l’Église, à cause de la solennité du baptême qui s’administre aux payens ce jour-là et le samedi de Lazare, remplace le chant trinitaire par le suivant :

« Vous qui vous faites baptiser en Jésus-Christ, revêtez-vous aussi de Jésus-Christ, alleluia ! »