Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/148

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GUIGNOL, de même.

Sur la joue, sur le flanc, ran tan plan, tambour battant.

LE SERGENT.

Feu ! (Il lui donne un coup.)

GUIGNOL, se relevant.

Gredin, comme tu appuies sur la gâchette !

LE SERGENT.

Je t’ai payé pour chanter.

GUIGNOL.

Vous m’avez demandé quéque chose de ronflant, je ronfle.

LE SERGENT.

Pas de bêtises ! Tu vas marcher au pas accéléré. (Il tape.)

GUIGNOL.

Oui, sergent. (Il chante : )

Ah ! quel plaisir d’être sordat !
JASMIN, avec un bâton.

Tu es payé pour dormir, dors ! (Il lui donne un coup.)