Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/320

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contre mon gré… T’as voulu épouser ce vaurien, tant pire pour toi.

MADELON.

Mais où est-il donc, ce monstre ?… Il lui sera arrivé quelque chose, bien sûr.

GUIGNOL, s’avançant.

Rien du tout, à moi, Madelon.

MADELON et Mme SERINGUET, ensemble.

Ah ! te voilà, canaille ! ivrogne ! chenapan ! gredin ! pillandre !

MADELON, très-vite.

C’est comme ça que t’es venu tirer un pognon en famille… aux Pierres-Plantées, comme te l’avais promis… monstre !

Mme SERINGUET.

Il a bien préféré s’ivrogner à son aise avec cette sampille de Gnafron.

GUIGNOL.

Si vous me laissez pas parler, vous saurez rien du tout.

MADELON.

Parle donc, scélérat, & dépêche-toi.