Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/324

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Mme SERINGUET.

T’es ben trop bête, ma fille.

GUIGNOL, qui est allé ouvrir la porte, revient vers Mme Seringuet & la pousse dans l’allée.

Vous, belle maman, filez devant.

Mme SERINGUET, criant & disparaissant.

Oh! le scélérat ! le brigand ! À la garde ! à la garde !

GUIGNOL, revenant vers Madelon.

À ton tour, à présent ! (Il veut la pousser, elle résiste.)

MADELON.

Non, je rentrerai pas comme ça… tiens ! (Elle le prend aux cheveux. Ils se battent.)

Dupétrin & Chalumeau s’avancent.
CHALUMEAU.

C’est indigne ! battre ainsi sa femme… troubler tout le quartier… & encore répandre une pareille odeur !… C’est immoral !… Vous allez venir au corps-de-garde…

DUPÉTRIN.

Oui, oui,… au corps-de-garde !

GUIGNOL, les frappant avec un bâton.

De quoi vous mêlez-vous? (À Chalumeau.) Toi, va prendre le bateau de six heures.