Page:Mourguet - Théatre lyonnais de Guignol, tome 2.djvu/47

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puisque je ne peux pas faire autrement… (À Guignol.) Et toi, scélérat, tu vas me rendre mes 3,000 francs.

GUIGNOL.

Ça sera mon cadeau de noces. — Madame, je pars, voulez-vous visiter ma malle ?

Mme BOBINARD.

Non, tu resteras au service des nouveaux époux.

GUIGNOL.

Mossieu Raymond, quand vous voudrez faire votre testament, je m’en charge ; je va-t-en ville.

au public.

Air : Restez, restez, troupe jolie.


J’ai montré ce soir, je l’espère,
Pour tester un bien beau talent.
Aussi ! Messieurs, je voudrais faire
Que’que jour votre testament ;
Faites-moi fair’ votre testament.
N’ayez peur que dans le partage
Je m’adjuge vos pécuniaux.
Guignol, de tout votre héritage.
Ne veut garder que vos bravos !


Ensemble.

Messieurs, de tout votre héritage,
Nous ne voulons que vos bravos.

FIN DU TESTAMENT.