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Son nom est gravé’sur le côté Est de l’arc de l’Étoile.

Il avait épousé mademoiselle Foncier, fille de l’un des plus riches bijoutiers de Paris.

DEIN (LOUIS-PAUL-MARIE, baron)

né le 24 février 1768, à Rhétiers (Ille-et-Vilaine), prit du service le 15 août 1792 dans le 17e bataillon de volontaires nationaux des réserves qui, après avoir été embrigadé dans le Ie’ bataillon du 71e régiment d’infanterie, ci-devant Vivarais, et le 8e bataillon "de Paris, forma, en l’an ii, la 131e demi-brigade de bataille, amalgamée à l’organisation de l’an vi dans la lre d’infanterie de ligne, devenue 1er régiment de même arme an l’an xn.

Promu adjudant-major le 21 septembre suivant, il fit les campagnes de 1792 à l’an m à l’armée du Nord, et prit le commandement d’une compagnie de grenadiers le 10 vendémiaire an H. Le 25 prairial de cette dernière année, sur la route de Rousselaër à Menin, il soutint seul la retraite de la brigade du général Salen.

Employé à l’armée du Rhin pendant les guerres des ans îv, v et vi, il passa1.en l’an vu à celle du Danube. Le 16 floréal, à l’affaire devant Zurich, il fut blessé d’un coup de feu à la jambe droite, et le 15 prairial suivant, devant la même place, il sauva 2 pièces de canon par son énergie et sa présence d’espvit. Les tirailleurs ennemis ayant pénétré sur la route qui communiquait à une redoute, empêchaient les pièces de partir, et la redoute n’était qu’à moitié armée ; l’officier d’artillerie craignant de ne pouvoir sauver ses pièces, s’apprêtait à les faire dételer et à les enclouer, lorsque le capitaine Dein s’y opposa. Il lui prescrivit de les tenir prêtes à partir, laissa un détachement pour garder la redoute, et, marchant avec le reste de sa compagnie, il T.I.

balaya la route de tous les ennemis qui s’y trouvaient et fit passer les pièces. Mais pendant ce temps, la redoute avait été occupée par l’ennemi ; le capitaine Dein se retira alors à quelque distance en arrière, et ayant rassemblé le plus de monde qu’il put, il s’empara de la redoute qu’il perdit et reprit encore une fois dans la journée.

Chef de bataillon le 12 messidor, il fit à l’armée d’Italie les campagnes des ans vin et ix. Major du 15e régiment d’infanterie de ligne le 11 brumaire an XII, il alla rejoindre son nouveau corps à Brest.

Membre de la Légion-d’Honneur le 4 germinal suivant, il fit partie, en 1807, du camp de Saint-Venant. Colonel du régiment où il servait, le 28 juin 1808, et envoyé à l’armée d’Espagne, il reçut la croix d’officier de l’Ordre le 12 novembre de la même année. Baron de l’Empire le 15 août 1809, le mauvais état de sa santé l’obligea, en 1812, à renoncer au service actif. Placé le 13 août de cette année en qualité de commandant en second à l’École militaire de Saint-Cyr, il passa au commandement du Morbihan le 9 novembre 1813.

Mis en non-activité après l’abdication de l’Empereur, il demeura dans cette position jusqu’au 5 août 1822, époque à laquelle il obtint sa retraite avec le grade de maréchal de camp honoraire. Il est mort à Plounevez-Lochrist (Finistère) le 31 mars 1831. ==DEJEAN (JEAN-FRANÇOIS-AIME, comte)==, né en 1749, à Castelnaudary, officier du génie, général de division en 1795, conseiller d’État, l’un des commissaires chargés de l’exécution des conventions signées à Marengo ; envoyé extraordinaire à Gênes et président de la Consulta, chargée d’organiser la République ligurienne. a as

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