passerai sous silence maints détails concernant maint Gouverneur-général.
Il me répugnerait de glisser dans mon livre des insinuations, exposant cet ouvrage sérieux au soupçon outrageant de chercher un succès de scandale.
Donc je ne ferai pas de personnalités ; mais, au point de vue de la pathologie universelle, je crois pouvoir diviser en deux périodes l’existence d’un Gouverneur-général.
Étourdissement.
Rage d’éloges.
Présomption.
Confiance en soi, n’ayant pas de limites.
Arrogance démesurée.
Mépris d’autrui, surtout quand il s’agit d’un ancien fonctionnaire.
Lassitude.
Abattement.
Tendance au sommeil et au repos.
Confiance extrême dans le conseil des Indes.
Aspiration à une maison de campagne en Hollande.
Entre ces deux périodes, et comme transition, peut-être fatale, faut-il noter de fréquentes attaques de dyssenterie.
Je crois, que dans les Indes, beaucoup de gens me seront reconnaissants de cette étude, de cette théorie.
Elle est utile à appliquer.
On peut poser en principe que le malade, qui dans l’exaltation de la première période s’étoufferait en avalant une petite mouche, plus tard, après la dyssenterie, supportera patiemment des ulcères ; ou,