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PREMIÈRE PARTIE

baient sous la gaze. Elles semblaient mourir de langueur et d’attente : elles m’ouvraient leurs bras et me fuyaient toujours.

Je m’agitais lubriquement sur ma couche ; je m’élevais sur mes jambes et mes mains, secouant frénétiquement mon glorieux priape. Je parlais d’amour, de plaisir, dans les termes les plus indécents ; mes souvenirs classiques se mêlant un instant à mes rêves, je vis Jupiter en feu, Junon maniant sa foudre ; je vis tout l’Olympe en rut, dans un désordre, un pêle-mêle étranges ; après, j’assistai à une orgie, une bacchanale d’enfer : dans une caverne sombre et profonde, éclairée par des torches puantes aux lueurs rougeâtres, des teintes bleues et vertes se reflétaient hideusement sur les corps de cent diables aux figures de