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la main. Mais, au même instant il la porta à son visage, et, ne pouvant étouffer ses larmes, il se traîna lentement à son lit.
Je le regardais avec surprise ; le transport violent de sa fièvre l’avait abattu tout à coup. J’hésitais à le laisser en cet état, et je m’approchai de lui de nouveau. Il me repoussa avec force et comme avec une terreur étrange. Lorsqu’il fut enfin revenu à lui :
« Excusez-moi, dit-il d’une voix faible ; je suis hors d’état de vous recevoir. Soyez assez bon pour me laisser ; dès que mes forces me le permettront, j’irai vous remercier de votre visite. »