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LES SECRETES PENSÉES DE RAFAËL GENTILHOMME FRANÇAIS

FRAGMENT

O vous, race des dieux, phalange iscomiptible, Électeurs brcTetés des morts et des virants ; Porte-clefs éternels du mont inaccessible. Guindés, guédés, bridés, confortables pédants I Pharmaciens du bon goât, distillateurs sublimes. Seuls vraiment immortels, et seuls autorisés ; Qui, d*nn bras dédaigneux, sur tos seins magnanimes. Secouant le tabac de vos jabots usés, Avex toassé, — soufflé, — passé sur tos lunettes Un parement brossé, pour les rendre plus nettes, Et, d’une main soigneuse ouvrant l’in-octaTO, Sans partialité, sans malTeillance aucune, Sans vouloir faire cas ni des ha 1 ni des ho I Avex lu posément — la Ballade à la lune ! 1 1

Maîtres, maîtres divins, où trouverai-je, hélas ! Un fleuve où me noyer, une corde où me pendre,