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cide et y voit une lâcheté ; c’est pourquoi il comprend la vie comme un devoir, une élévation, une conquête : la vie doit être haute et pleine : vécue pour elle-même, mais surtout pour les autres, proches et lointains, présents et futurs.


4. La Politique démographique et notre « Prochain »


La politique « démographique » du Régime est la Conséquence de ces prémisses. Le fasciste aime son « prochain », mais ce « prochain » n’est pas pour lui une idée vague et insaisissable : l’amour du « prochain » ne supprime ni les sévérités éducatrices nécessaires ni, à plus forte raison, les distinctions et les distances. Le fasciste repousse les embrassements universels et, tout en vivant dans la communauté des peuples civilisés, les regarde dans les yeux avec attention et défiance, les suit dans leurs états d’âme et dans l’évolution de leurs intérêts ; il ne se laisse pas duper par des apparences changeantes et trompeuses.