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s’agitent et travaillent les véritables forces directrices, conduit à la négation de la lutte des classes permanente, et inéluctable, conséquence naturelle de cette conception économique de l’histoire, et surtout à la négation de la lutte des classes considérée comme facteur prépondérant des transformations sociales. Une fois qu’on a frappé le socialisme dans ces deux principes fondamentaux de sa doctrine, il n’en reste plus que l’aspiration sentimentale — vieille comme l’humanité — à un régime social, dans lequel doivent être soulagées les souffrances et les douleurs des plus humbles. Mais ici, le fascisme repousse l’idée du « bonheur » économique, qui se réaliserait socialement et presque automatiquement à un moment donné de l’évolution de l’économie, en assurant à tous le maximum de bien-être. Le fascisme rejette la conception matérialiste d’un « bonheur » possible et l’abandonne aux économistes de la première moitié du xviiie siècle ; et il nie par suite l’équation bien-être = bonheur, qui transformerait les hommes en animaux ne pensant qu’à une seule chose : être nourris et engraissés, c’est-à-dire réduits à une vie purement et simplement végétative.