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Rome, convaincu que la question des formes politiques d’un État n’est pas, aujourd’hui, essentielle, et que l’étude des monarchies passées et présentes, des républiques passées et présentes, démontre que monarchie et république ne doivent pas être jugées « sub specie œternitatis » mais représentent des formes dans lesquelles se manifestent l’évolution politique, l’histoire, la tradition, la psychologie d’un pays déterminé. Or, le fascisme s’élève au-dessus de l’antithèse monarchie-république, sur laquelle la démocratie s’est attardée, en chargeant la première de toutes les insuffisances et en présentant la seconde comme un régime de perfection, alors qu’on a vu des républiques profondément réactionnaires et absolutistes, et des monarchies admettant les expériences politiques et sociales les plus hardies.


7. Les Mensonges de la Démocratie


« La raison, la science — disait Renan (qui eut des éclairs pré-fascistes) dans un de ses Dialogues philosophiques — sont des produits de l’humanité ; mais vouloir la raison directement pour le peuple et par le