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citoyens. Ce n’est pas mon plus une organisation à fins purement matérielles, comme celle de garantir un certain bien-être et des rapports sociaux relativement pacifiques, auquel cas un Conseil d’Administration suffirait. Ce n’est pas non plus une création de politique pure ; sans contacts avec la réalité matérielle et complexe de la vie des individus et de celle des peuples. L’État, tel que le fascisme le conçoit et le réalise, est un fait spirituel et moral, car il concrète l’organisation politique, juridique et économique de la nation, et cette organisation, dans sa genèse et dans son développement, est une manifestation de l’esprit. L’État est le garant de la sécurité intérieure et extérieure, mais il est aussi le gardien et le transmetteur de l’esprit du peuple, tel qu’il s’est formé au cours des siècles dans la langue, dans les coutumes et dans la foi. L’État n’est pas seulement le présent, mais aussi le passé et surtout l’avenir. C’est l’État qui, dépassant les étroites limites des vies individuelles, représente la conscience immanente de la nation. Les formes sous lesquelles se manifestent les États changent, mais la nécessité demeure. C’est l’État qui forme les individus aux vertus civiques, les rend