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et de culture fascistes à Milan ; dans : Messages et Proclamations (Messaggi e proclami). Milan, Libr. d’Italie, 1929, p. 39).

« Il faut mettre les fascistes en contact les uns avec les autres et faire en sorte que leur activité soit aussi une activité de doctrine, une activité d’esprit et de pensée…

« Si nos adversaires avaient assisté à notre réunion, ils se seraient convaincus que le fascisme n’est pas seulement action, mais aussi pensée ». (Au Conseil national du Parti fasciste, 3 août 1924, dans le vol. La Nuova politica d’Italia, IV° édition, Milan, Alpes, 1928, pages 316-317).

(2) « Aujourd’hui, j’affirme que le fascisme considéré comme idée, doctrine, réalisation, est universel : italien dans ses institutions particulières, il est universel dans son esprit et il ne saurait en être autrement. L’esprit, par sa nature même, est universel. On peut donc prévoir une Europe fasciste, une Europe qui s’inspire, dans ses institutions, des doctrines, de la pratique du fascisme, c’est-à-dire une Europe qui résolve dans un sens fasciste le problème de l’État moderne, de l’État du XXe siècle, bien différent des États qui existaient avant 1789 ou qui se formèrent ensuite. Le fascisme répond aujourd’hui à des exigences de caractère universel. Il résout en effet le triple problème des rapports entre l’État et l’individu, entre l’État et les groupements, entre des groupements quelconques et des groupements organisés ». (Mes-