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au genre humain. Nous ne croyons ni aux programmes, ni aux plans, ni aux saints, ni aux apôtres, et surtout nous ne croyons pas au bonheur, au salut et à la terre promise.

« Nous ne croyons pas à une solution unique, qu’elle soit économique, politique ou morale, à une solution linéaire des problèmes de la vie, parce que — ô illustres chantres de toutes les sacristies, — la vie n’est pas linéaire et vous ne la réduirez jamais à un segment circonscrit par des besoins primordiaux ». (Il faut naviguer, dans le Popolo d’Italia, 1er janvier 1922, et dans Diuturna, p. 223).

(10) « Nous, nous ne sommes pas, et nous ne voulons pas être des momies perpétuellement immobiles, le visage toujours tourné vers le même horizon, nous ne voulons pas non plus nous renfermer dans les étroites limites de la bigoterie subversive, où l’on rabâche mécaniquement des formules pareilles aux prières des religions professées ; mais nous sommes des hommes, et des hommes vivants, qui veulent apporter leur contribution, si modeste soit-elle, à la création de l’histoire ». (Audace, dans le Popolo d’Italia, 15 novembre 1914, et dans Scritti e Discorsi, vol. I : Dall’intervento al Fascismo, Milan, Hoepli, 1934, p. 7).

« Nous utilisons des valeurs morales et traditionnelles, que le socialisme néglige et méprise ; mais avant tout, l’esprit fasciste a horreur de tout