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NOTES 817

Que bien.

Puisque c'était la Sainte Vierge qui s'en mêlait.

Qui s'en était chargée.

Elle sait mieux que nous.

��TRADUCTIONS

TENNYSON, par M. Firmin Roz (Les Grands Ecrivains Etrangers. Bloud et O*).

Je pense que le lecteur ignorant de l'anglais qui abordera Lord Alfred Tennyson par l'intermédiaire de M. Firmin Roz aura trouvé en lui un truchement d'une rare sûreté et d'une sensibilité juste. Il éclaire l'œuvre de Tennyson par sa vie ; cette musique des mots que nous ne saurions saisir loin du texte original, il s'applique à la faire chanter dans notre âme, par transposition, au moyen d'un accord subtil de petits faits de vie bien significatifs, qui nous replacent dans l'état lyrique où se trouvait Tennyson quand il fut amené à composer tel ou tel poème. C'est miracle de rencontrer pareille tendresse, pareille rudesse chez un poète lauréat, soit qu'il déplore la mort d'un ami (In memoriam)

" Où est la voix que f aimais ? Ah ! oh Est cette chère main que je voudrais presser ? Hélas ! les larges deux froids et nus ; Les étoiles qui ne connaissent pas ma détresse !

La vapeur façonne le ciel ;

Des formes indécises se meuvent dans P ombre!

Plus grande que nature voici passer

V ombre de r homme que f aimais.

Et elle joint les mains comme en prière. "

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