Page:Nau - Force ennemie.djvu/192

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ces titres sont d’un bel effet en pareilles circonstances !) regarde la scène avec une sorte de sévérité complaisante :

— Ah ! mon salaud ! psalmodie Dornemain, ah ! mon salopiaud ! ah ! mon « cochon cochonnant de cochonceté ! » Lui faut pas les premières venues à c’t’enfant d’grenouille ! C’est ça qui m’a fait cette belle ouvrage dans le couloir D. Pour un sellurier qu’a du vice, n’en voilà n’un ! Et je l’aurais pas seurement escoupçonné, j’aurais même pas ezagminé la porte de sa porcherie ! Et c’est un chéri de l’adminiscration ! Faut pas tourmenter M. Veuly, par ci, faut-z-y donner tout à gogo, par là. Et qu’il est guéri, qu’on nous prévient et qu’y va sortir ces jours-ci, qu’on nous chante ! B’en oui ! J’vas l’lui faire voir au Dr Froin son « pensionnaire le plus tranquille », son « énoffensif », son cas « partuculier ! » ’l est bien l’énoffensif qu’il est du… ventre comme une bourrique ! On vous l’a trouvé en posture, comme on dit

(On devine à son ton précieux que Dornemain cite ses auteurs.)

— Bid’homme est un sale type, qu’on prétend ? Possibe, mais qu’y connaît son monde. Qu’y m’a noctifié à moi : Veuly ! y a pas pus chaffouillaud, pus sagouin, pus vachon ! C’qui lui faut, c’est du pied au cul, l’ « corset d’maintien », le jet dans la gueule et la trempette. Y connaît ces en d’ssous-, Bid’homme, ya pas à dire !