Page:Nau - Force ennemie.djvu/352

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« 1° La maison de Vassetot n’a point été fondée par un certain docteur Froin, mais bien par le soussigné.

« 2° Le dit docteur Froin, son adjoint Bid’homme et messieurs Le Lancier et Barrouge n’ont jamais, à aucun titre, fait partie de son Administration. Par contre, les internés Froin, Bid’homme, Le Lancier et Barrouge, tous quatre morts aujourd’hui, mais tous quatre radicalement guéris au préalable[1], ont reçu mes soins empressés pendant des périodes variant de cinq à neuf ans.

« 3° Les noms des gardiens et gardiennes sont de pure fantaisie.

« 4° Les prouesses qui leur sont attribuées sont impossibles avec la sévère discipline qui règne à Vassetot. Les gardiennes et internées n’ont jamais, au grand jamais, grâce aux précautions prises par moi, communiqué avec les gardiens et internés. Les hideuses scènes de débauche relatées au cours du récit ont donc pris naissance dans votre imagination.

« 5° Je n’ai, à aucune époque, reçu chez moi de pensionnaires portant les noms de Veuly ou de Nigeot. Votre collaborateur, M. Eumolphe Gigon, s’est parfois affublé indûment de ces patronymes : Veuly, Nigeot et M. Eumolphe Gigon sont une seule et même personne à différents états d’aliénation mentale. — Le docteur Magne

  1. C’est moi qui ai souligné.