Page:Nerval - Petits Châteaux de Bohême, 1853.djvu/68

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du théâtre qui sortent ; appelez un d’entre eux…

MARCELLI. — Holà ! quelqu’un ! par ici… Mais, en vérité, vous sentez-vous malade ?

CORILLA. — À ne pouvoir marcher plus loin…

FABIO, MAZETTO, les précédents.

FABIO, entraînant Mazetto. — Tenez, c’est le ciel qui nous l’amène ; voilà le traître qui s’est joué de moi.

MARCELLI. — C’est Mazetto ! le plus grand fripon des Deux-Siciles. Quoi ! c’était aussi votre messager ?

MAZETTO. — Au diable ! vous m’étouffez.

FABIO. — Tu vas nous expliquer…

MAZETTO. — Et que faites-vous ici, seigneur ? je vous croyais en bonne fortune ?

FABIO. — C’est la tienne qui ne vaut rien. Tu vas mourir si tu ne confesses pas toute ta fourberie.

MARCELLI. — Attendez, seigneur Fabio, j’ai aussi des droits à faire valoir sur ses épaules. À nous deux, maintenant.