Page:Nichault - Le Mari confident.pdf/327

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

docteur, il reste debout, près du lit, bien décidé à ne pas subir une seconde fois la torture de l’incertitude.

— Sortez, Messieurs ! s’écrie Adalbert d’un ton d’autorité, sortez, il y va de sa vie !…

— Oui, sortez, Messieurs, dit Édouard, laissez-la à nos soins.

— Et de quel droit nous éloignez-vous d’elle ? reprend Sosthène avec l’accent de la rage, depuis quand monsieur de Bois-Verdun se croit-il le pouvoir de commander chez madame des Bruyères ?… qu’êtes-vous, tous deux, pour oser me chasser de sa chambre quand vous y restez ?

— Monsieur ! dit fièrement Adalbert, je suis son mari !

— Et moi son frère ! dit Édouard en s’emparant de la main de Clotilde.



CONCLUSION


Le bonheur est plus long à venir qu’à raconter ; aussi dirons-nous en peu de mots comment, revenue deux fois à la vie, le premier soin de Clo-