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Page:Nichault - Marie.djvu/36

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Mlle DUPRÉ, SIMON.

Je ne veux pas qu’on m’épargne cette peine ni les autres ; depuis vingt ans que je suis chez madame de Verneuil, elle n’a pu souffrir d’autre service que le mien. Je connais son humeur, ses goûts, l’impression désagréable qu’elle ressent toujours à la vue d’un jeune visage, et je vous affirme bien qu’elle ne voudra pas seulement entendre parler de votre filleule.

SIMON.

J’en suis fâché, mademoiselle, mais pour le croire, il faut que monsieur le Baron me le dise.

Mlle DUPRÉ, le voulant éconduire.

Eh bien ! soit ; retournez chez vous, j’irai vous y porter ses ordres.

SIMON.

Un moment, je ne sors pas d’ici que je n’aie parlé à monsieur le Baron.

Mlle DUPRÉ, à part.

L’entêté. (Haut.) Vous ne pouvez rester dans ce salon, madame va s’y rendre. Sortez, vous dis-je.

SIMON.

Et de quel droit me chassez-vous d’ici ? Je suis chez monsieur de Saverny. J’ai à lui parler, et je reste.