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Page:Nichault - Marie.djvu/64

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HÉLÈNE.

Si tu m’aimes, ne t’afflige pas ainsi. Seconde-moi plutôt dans les moyens de démasquer cette servante maîtresse. Ah ! si je pouvais parvenir jusqu’au Baron… Mais j’aperçois Germain, c’est un bon garçon, il me rendra ce service, j’en suis sûre.


SCÈNE II.


Les Précédents, GERMAIN.


GERMAIN, saluant Marie d’un air triste.

Bien des excuses, mademoiselle ; mais, c’est que je voudrais dire un mot à la mère Hélène.

HÉLÈNE.

Parlez sans crainte, mon ami.

GERMAIN.

C’est que je viens de la part de monsieur le Baron, au sujet de…

HÉLÈNE.

J’entends, au sujet de Marie, n’est-ce pas. Elle m’a tout conté, et vous pouvez parler devant elle.

GERMAIN.

Ah ! c’est différent, je n’osais pas. J’ai été si surpris en reconnaissant dans votre fille la jeune demoiselle pour qui j’ai fait tant de fois la route de Norville.