est vrai ! mais ce n’est pas à cause de cela que le monde est un monstre fangeux !
La sagesse veut qu’il y ait dans le monde beaucoup de choses qui sentent mauvais : le dégoût lui-même crée des ailes et des forces qui pressentent des sources !
Les meilleurs ont quelque chose qui dégoûte ; et le meilleur même est quelque chose qui doit être surmonté ! —
Ô mes frères ! il est sage qu’il y ait beaucoup de fange dans le monde ! —
J’ai entendu de pieux hallucinés de l’arrière-monde dire à leur conscience des paroles comme celle-ci et, en vérité, sans malice ni raillerie, — quoiqu’il n’y ait rien de plus faux sur la terre, ni rien de pire.
« Laissez donc le monde être le monde ! Ne remuez même pas le petit doigt contre lui ! »
« Laissez les gens se faire étrangler par ceux qui voudront, laissez-les se faire égorger, frapper, maltraiter et écorcher : ne remuez même pas le petit doigt pour vous y opposer. Cela leur apprendra à renoncer au monde. »
« Et ta propre raison tu devrais la ravaler et l’égorger ; car cette raison est de ce monde ; — ainsi tu apprendrais toi-même à renoncer au monde. » —
— Brisez, brisez-moi, ô mes frères, ces vieilles