Page:Noël - Fin de vie (notes et souvenirs).djvu/132

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juive, devenue la fin, par cela même, odieuse à tous les peuples.

Israël ne voulait que détruire la gentilité, c’est-à-dire le monde entier, par la guerre, par la trahison, par tous les impurs trafics.

La Bible cependant, leur haineuse Bible, est devenue livre universel d’enseignement et d’empoisonnement populaire. La Société biblique, il y a plusieurs années déjà, se vantait de l’avoir disséminée par toute la terre, imprimée en 169 langues, au nombre de 46,000,000 d’exemplaires.

Voilà une des œuvres les plus considérables et les plus récentes du protestantisme. Recul épouvantable. Le signal en fut donné en face même de notre belle Renaissance italienne et française par ces cerveaux étroits, Luther et Calvin.

Sans ce premier recul, aurait-on vu chez nous, au temps même de Voltaire et de Diderot, le Genevois Rousseau nous refouler jusque par delà le Nouveau Testament ?

Et qu’aurait été le Nouveau Testament, sinon une tentative d’adoucissement aux prophètes de malheur ?


XXIX


Plus tard, deux cents ans plus tard, Voltaire (grand cœur et clairvoyant esprit) trouvait encore devant