Page:Noailles - Les climats, 1924.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 35 —

Attirant vers mon cœur, comme un étrange aimant,
Tous les rêves flottant sur l’amoureuse terre ;
J’attendais je ne sais quel grave et sûr plaisir…

Mais déçue aujourd’hui par tout ce qu’on espère,
Ayant tout vu sombrer, ayant tout vu fléchir,
Ô mon cœur sans repos ni peur, je vous vénère
D’avoir tant désiré, sachant qu’il faut mourir !