Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/159

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tériser ; Effet d’un caustique. (Cô-te-ri-zasion. ) CAUTÉRISER, v. a. Appliquer un cautère , brûler au moyen d’un cautère. | Gonscience cautérisée, Une conscience corrompue, endurcie. (Vi.) (Cô-té-ri*zé.) CAUTION, s. f* ( Cautio.) Celui qui s’engage à satisfaire à l’obligation contractée par un autre , dans le cas où celui-ci n’y satisferait pas. | Caution bourgeoise , se disait D’une caution solvable et facile à discuter. | Caution judicatum solvi , La caution qu’on peut obliger un étranger à fournir lorsqu’il veut intenter une action devant les tribunaux de France contre un Français. | Fig., Être caution d’une chose , Assurer, garantir que telle nouvelle est vraie, etc. | Prov. et fig., Sujet à caution , À quoi il ne faut pas trop se fier. | Caution j aratoire, V. Juratoire. (Cô-sion.) CAUTION NEMElYT. s. m. Contrat par lequel la caution s’oblige ; L’acte même qui constate l’existence de ce contrat. | Le gage ou la somme que les lois obligent certaines personnes à déposer comme garantie de la responsabilité à laquelle elles sont soumises, ( Cô-sio-ne-man. ) CAUTIONNER, v. a. Se rendre caution pour qqn. ( Cô-sio-né. ) CAVAGNOLE. s. m. Espèce de biribi où tous les joueurs ont des tableaux et tirent les boules chacun à son tour. ( Ca-

    • a-rtO-le [n m.].)

CAVALCADE, s. f. ( Cabalgata , esp. ) Marche pompeuse de gens à cheval. | Promenade que plusieurs personnes réunies font à cheval. CAVALCADOUR. adj. m. ( Cabalgador, esp. ) Êcuyers cavalcadours , Ëcuyers qui ont la surveillance des chevaux et de tous les équipages de l’écurie, dans la maison du roi et des princes. CAVALE, s. f. ( Caballus, ) Jument , la femelle du cheval. CAVALERIE, s. f. Les différentes espèces de troupes servant à cheval. | Grosse cavalerie y Cavalerie pesamment armée ; par opposition à Cavalerie légère. 1 Entendre la cavalerie , Savoir la commander, la faire combattre. CAVALIER, s. m. Homme qui est à cheval. I Être bon cavalier , Être bien à cheval, savoir bien conduire un cheval ; et, dans le sens contraire, Être mauvais cavalier ; — en {variant D’une femme , Elle est bonne cavaière, mauvaise cavalière, C’est un beau cavalier , Il a bonne grâce à cheval. | Homme tîe guerre dans une compagnie de gens de cheval, 1 Gentilhomme qui suivait la profession des armes. | Homme, par opposition à "Dame ou Demoiselle. | Au jeu des échecs , Pièce dont la marche est d’aller du blanc au noir, et du noir au blanc, en sautant obliquement et en laissant une case entre deux. CAV | Élévation de terre sur laquelle on met de l’artillerie, soit pour l’attaque, soit pour la défense d’une place. I Panier d’impression pression dont le format est intermédiaire entre le carré et le grand raisin. ( Ca-va-lié. ) CAVALIER , 1ÈRE. adj. Libre , aisé , dégagé. Se dit De l’air, des manières. [Brusque et hautain, ou Inconvenant, trop leste. | À la cavalière, loc. adv. En cavalier. (Vi.) CAVALIÈREMENT, adv. D’une façon cavalière , plus en nomme du monde qu’en maître de Fart. (Vi.) | D’une manière brusque, hautaine, inconvenante ; sans égard. ( Ca -va-lic-re-man. ) CAVATINE. s. i (Cavatina, esp.) Sorte d’air , assez court , qui n’a ni reprise ni seconde partie. CAVE. s. f. ( Caven. / Lieu souterrain et voûté où Ton met ordinairement du vin et d’autres provisions. | Fig. et fam. , Rat de cave, Espèce de bougie mince qui est roulée sur ? elle- même, et dont on se sert pour descendre à la cave. | Fig. , pop. et par injure, Rats de cave, Certains commis des contributions indirectes , qui visitent les boissons dans les caves. | La quantité et le choix des vins qu on a en cave. | Coffre pratiqué au-dessous de la caisse d’une voiture. | Caisse à compartiments où Ton met des liqueurs , ou des eaux de senteur , pour les transporter aisément d’un lieu à un autre. CAVE. s. f. Le fonds d’argent que chacun des joueurs met devant soi à certains jeux de cartes. CAVE. adj. des i g. ( Cavus. ) Creux. | Veine cave, Chacune des deux grosses veines qui al) ou tissent à l’oreillette droite du cœur , et qui se dirigent en sens inverse, j Lune cave, Mois lunaire de vingt-neuf jours» CAVEAU, s. m. Petite cave. | Petite cave pratiquée sous une église, dans un cimetière, etc., pour servir de sépulture. | Espèce de cabaret , de café , où se réunissaient des gens de lettres. ( Ca-vô. ) CAVECÉ , ÉK adj. Un cheval rouan ca~ vecé de noir, Qui a la tête noire. (Ca-ve-sé.) CAVEÇON, s. m. Demi-eercle de fer, monté de têtière et de sous-gorge , que l’on met sur le nez des jeunes chevaux pour les dompter et les dresser. ( Ca-ve-son. ) CAVÉE, s. f. Chemin creux. CAVER. v. a. ( Cavare. ) Creuser, miner. | V. n Retirer te corps, en portant une botte et en avançant la tête. CAVER. v. a. Faire fonds d’une certaine quantité d’argent à un jeu de renvi. I Caver au plus fort , Mettre au jeu autant d’argent que celui qui en a le plus. | Fig, et fam., Porter tout à l’extrême dans les entreprises, les opinions, etc. CAVERNE, s. f. (Caverna.) Lieu creux dans des rochers, dans des montagnes ; sous terre. | Fig. , Un rendez -vous de scélérats ( Ca-vër-ne. )