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COLIMAÇON, s. nu F. Limacow.

COLIN-MAILLARD, s. m. Sorte de jeu ou l’un des joueurs , que -l’on appelle colinmaillard, a les yeux bandés et cherche les autres à tâtons, jusou’à ce qu’il en ait saisi un, dont il est oblige de dire le nom , et qui alors prend sa place. ( Co-lin - ma - lïar [H m.].)

COLIQUE, s. f. ( Colica.) Toute douleur vive qu’on éprouve dans le ventre, dans l’abdomen, et qui redouble par intervalles. Colique bilieuse. Colique hépatique. Colique venteuse. Colique de miserere. Il est sujet à la colique. On dit vulg., dans un sens analogue, Colique d’estomac. (Co-lic-e.) COLIR ou COLI. s. m. Officier de la Chine, qui est un censeur universel , et-qui a droit d’entrer dans les maisons pour s’instruire de ce qui s’y passe.

COUS. s. m. Caisse, balle de marchandises, ballot. Expédier, recevoir vingt colis, trente colis.

COLISEE. s. m. Nom d’un célèbre amphithéâtre de Rome , dont il subsiste encore de beaux restes , et que l’on appelait anciennement le Colossée , parce qu’il fut construit non loin de la statue colossale de Néron. (Co-Ii-zée.)

COLLABORATEUR, s. m. (Collaborare.) Celui qui travaille de concert avec un autre, qui l’aide dans ses fonctions, dans l’exercice de son emploi. [Se dit en parlant Des pièces de théâtre et des écrits périodiques | Fém. , Collaboratrice. (Col-la-bo-ra-teur ; tri-se.) COLLAGE, s. m. Opération qui consiste à imprégner le papier de colle, pour qu’il ne boive pas, pour qu’il puisse recevoir l’écriture. | L’action de coller du papier de tenture dans les appartements. (Co-la-je.) COLLANT, ANTE, adj. Qui colle. Pantalon collant , Pantalon fort juste et qui dessine les formes. (Co-lan.)

COLLATAIRE. s. m. (Collatus.) Celui à qui on a conféré un bénéfice. (CoUla-tè-re.) COLLATÉRAL, ALE. adj. (Collateralis.) Il est d’usage en parlant De parenté et de succession hors de la ligne directe, soit descendante , soit ascendante. | Parents collatéraux, Les oncles , les frères , les soeurs , les cousins germains, etc. | Ligne collatérale, La ligne que forment les parents collatéraux. ’Succession collatérale , La succession qu’on recueille d’un parent en ligne collatérale. | Héritier collatéral , Celui qui hérite d’un parent en ligne collatérale. |Subst., Parent collatéral. J T. de géogr. , Points collatéraux , Les points qui sont au milieu de deux points cardinaux, f Nef collatérale , Nef des bas côJés aux ailes d’une église. (Col-la-té-ral.) COLLATEUR. s. m. (Collator.) Celui qui a droit de conférer un bénéfice. | Collatcur ordinaire, ou Ordinaire , Celui qui de droit commun conférait le bénéfice. (Col-la-teur.) COLLATIF , IYE. adj, (Collathus.) Qui COL

se confère. Il se dit surtout en matières bénéficiales. (Col-la-tif.)

COLLATION, s. f, ( Collatio. ) Droit de conférer un ’bénéfice. | La provision du colla teur. | Avoir de belles collations , de grandes collations, Avoir le droit de conférer plusieurs bénéfices considérables. | Action par laquelle on confère la copie d’un écrit avec l’original, ou deux écrits ensemble, pour savoir s’il n’y a rien de plus ou de moins dans l’un que dans l’autre, (Col-la-sion t )

COLLATION, s. L (Collatio.) Repas léger que les catholiques font les jours de jeûne, au lieu de souper. | Tout repas qu’on fait dans raprès-dinée ou dans la nuit. (Co-la-sion.) COLLATIONNER. v. n. Faire le repas qu’o,n appelle Collation. (Ço-la-tio-nè,) COLLATIONNER. v. a. Conférer un écrit avec l’original, ou conférer deux écrits ensemble, afin de vérifier s’il y a qq. ch. de plus ou de moins dans l’un que dans l’autre. [Examiner si un livre est entier, s’il ne manque point quelque feuille ou feuillet. (CoUa-sio-né.)

COI «LE. s. f. (Colla.) Matière gluante et tenace, dont on se sert pour joindre deux choses et pour faire qu’elles tiennent ensemble. |Pon M Bourde, menterie, chose controuvée à plaisir. (Co-le.)

COLLECTA, s. f. (Collecta.) Il se disait autrefois De la levée des deniers de la taille et autres impositions qui se faisaient par assiette. | Temps pendant lequel un collecteur était en fonctions. | Quête faite pour une œuvre de bienfaisance ou pour un objet d’intérêt commun. | L’oraison que le prêtre dit à la messe avant l’épître. (Co-lèc-tc.) COLLECTEUR, s. m, (Collector.) Celui qui était nommé , dans une paroisse , pour recueillir les tailles ou qq. autre imposition levée par assiette. (Co-lëc-teur.) COLLECTIF, IVE. adj. (Colle ctiv us.) Il se dit De tout mot au singulier qui désigne plusieurs personnes ou plusieurs choses. — Subst. , Un collectif. Les collectifs. Sens collectif, valeur collective , Le sens , la valeur que prend un mot au singulier qui n’est point collectif de sa nature, lorsqu’il sert à désigner une réunion, une classe entière d’objets. | Qui renferme, qui embrasse plusieurs personnes "ou plusieurs choses. | D’une manière collective, En considérant les objets dont on parle comme ne formant qu’un tout, (Co-lëc-tit.)

COLLECTION, s. f. (Collectio.) Réunion de plusieurs objets qui ont ensemble qq. rapport. (Recueil, compilation de plusieurs ouvrages qui ont rapport à une même matière, qui appartiennent à un même genre. J Recueil de passages tirés d’un ou de plusieurs auteurs. (Co-lëc-sion.)

COLLECTIVEMENT, adv. D’une manière collective. (Co-lëc-ti-ve-man.) COLLÈGE- s. m. (Collegium.) Certain