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cou

ch. | Serrer la courroie à qqn. , Diminuer ses ressources. (Cou-rouae.)

COURROUCER, v. a. Mettre en courroux, irriter. | Se dit, fig., De la mer. (Courou-sé. )

COURROUX, s. m. Colère. (Cou-rouO COURS, s. m. (Cursus.) Flux, mouvement de qq. ch. de liquide. | L’étendue que parcourt en longueur un fleuve, un ruisseau, etc.] Cours de ventre, Dévoiement, ou flux de ventre. | Le mouvement réel ou apparent du soleil et des autres astres. | La direction, la marche que prennent certaines choses, ou qu’on leur donne. (Durée, | Suite , enchaînement. | Suite de leçons sur une matière qcq. | Se dit Des traités qui renferment une suite de leçons sur qq. science. | Se dit Des études que Ton fait en qq. science. | Vogue , crédit. ( Se dit Du prix actuel des marchandises, du taux auquel est le change , la rente, «te, | Fa m. , Le cours du marché, de la place, L’état d’une affaire , la disposition des personnes qui la traitent. (L’étendue d’une chose, sans avoir égard à la hauteur. | Lieu agréable où l’on peut se promener à cheval ou en voiture, et qui est ordin. situé hors de la ville. (Cour.)

COURSE, s. f, (Cursus.) Action, mouvement de celui qui court. | Poét, Le cours, le mouvement des astres , etc. | Se dit Des actes d’hostilité que l’on fait en courant les mers , ou en entrant dans le pays ennemi. ( Se dit en narlant Des corsaires , des bâtiments armes en guerre par des/ particuliers , et autorisés à courir sur les navires marchands ennemis. | Au pïur., Voyages ou excursions. | Se dit Des allées et venues, des sorties que l’on fait dans la journée. | Le trajet que fait une voiture de place en transportant une ou plusieurs personnes d’un lieu à un autre. | Le trajet parcouru ou à parcourir, soit à pied , soit en voiture. |Ce que gagne un courrier, ce qu’on lui donne pour les frais du voyage et pour récompense de sa peine. | La marche, le progrès rapide d’une chose. | Carrière, action de parcourir une carrière. | La durée de la vie. COURSIER, s. m. Grand et beau cheval propre pour les batailles et pour les tournois. Poét. | Passage de la proue à la poupe, dans une galère , entre les bancs des forçats. | Le canon qui était sous le coursier, et dont la bouche sortait par la proue. | Le canon de chasse des chaloupes canonnières, etc. (Coursie. )

COURSIVE, s. f. Se dit D’une ou de deux planches établies horizontalement le long du plat-bord, de chaque côté de certains bâtiments non pontés, pour passer de l’avant à l’arrière. | Tout passage pratiqué entre des soutes , etc. , dans le sens de la longueur d’un bâtiment.

COURSON. s. m. Branche de vigne taillée et raccourcie à trois ou quatre yeux. | Branche cou

d’arbre de cinq ou six pouces , que le jardinier conserve lorsqu’il est obligé de couper les autres.

COURT, COURTE, adj. (Curtus.) Qui a peu de longueur, ou Qui n’a pas la même longueur qu’une autre chose. |Fam. » Qui est en petite quantité , insuffisant. | Fam. , Être court , Avoir la taille petite et épaisse. | Vue courte , Vue qui ne porte pas loin , qui ne distingue pas les objets un peu éloignés.

— Défaut de prévoyance, de sagacité. Des "vues courtes, Des vues bornées, étroites. | Le plus court, Le chemin le plus court. — Le moyen de terminer plus promptement qq. ch. | Prompt, facile.] Se dit Des choses qui ne peuvent arriver au point où l’on voudrait qu’elles parvinssent. | Être court d’argent. Avoir peu d’argent. ( Qui ne dure guère. | Courte haleine , Essoufflement , respiration difficile et fréquente. | Bref , de peu d’étendue. | Etre court , Ne pas parler longtemps, être succinct. | Adv. , Il a fini trop court* | Se trouver court, se dit D’une personne qui ne peut parvenir à exécuter qq. dessein. | Rester court , se dit D’une personne qui ne trouve plus ce qu’elle avait à dire. | Fam. , Tenir qqn. de court, Lui donner peu de liberté. I Adv., Brusquement, subitement.) Tout court , Sans rien ajouter de plus | Couper courte Abréger son discours. (Cour.) . COURTAGE, s. m. La profession d’un courtier, et L’entremise ou négociation de courtier. | Prime de tant pour cent qu’on donne à ceux qui font le courtage. (Courta-je. )

COURTAUD, AUDE. s. Celui, celle qui est de taille courte, grosse et ramassée. Fam. | Garçon de boutique chez un marchand. T. de mépris. | Cheval auquel on a coupé les oreilles et la queue. Chef al courtaud. (Cour-tô ; ô-de.)

COURTAUDER. v. a. Couper la queue. Se dit Du cheval. (Cour-tô-dé.) COURT-BOUILLON, s. m. Manière d’apprêter le poisson, qui consiste à le faire cuire dans l’eau, avec du vinaigre, du sel et du beurre. (Cour-bou-llon [II m /M COURTE-BOTTE, s. m. Petit homme. Pop. (~bo-te.)

COURTE-POINTE, s. f. Couverture ae parade, qu’on place sur un lit (-pouin-te.) COURTIER, s. m. Celui qui, moyennant une prime, s’entremet pour la venté ou l’achat de certaines marchandises, pour faire prêter de l’argent sur la place, ou pour les affrètements, les assurances, etc. | Courtier marron, Celui qui exerce sans brevet. [ Par raillerie, Courtier ou courtière de mariage, Celui ou celle qui se mêle de faire des mariages, (Cour-tié.)

COURTILIÈRE. s. f. Insecte qui vit sous terre, et qui fait beaucoup de dégât dans les jardins ; n. au tr. Taupe- Grillon. COURTINE, s. f. (Cortina.) Rideau de