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26a COU

Se dit aussi De certains droits et impôts qui se payaient autrefois en qqs. passages et ailleurs, f De coutume, loc. adv. A l’ordinaire* COUTUMIER, 1ERE- adj. Qui a coutume de faire , etc. | Être coutumier au fait, Avoir coutume de faire certaine chose. | Qui appartient à la coutume. | Pays coutumier, Tout pays où Fon suivait une coutume provinciale ou locale. ( Cou-tu-mié. )

COUTUMIER. s. m. Livre contenant la coutume , le droit municipal d’une ville, d’une province ou d’un canton. COUTURE, s. f, ( Consuere.) Assemblage de deux choses qui se fait par le moyen de l’aiguille ou de l’alêne, avec du’ fil, de la soie , etc. | L’action de coudre, | L’art de coudre en linge, en drap , ou autres étoffes. | La façon dont une chose est cousue, ou bien ou mal. | Se dit De la cicatrice qui reste d’une plaie ; Des grandes marques que laisse la petite vérole sur le visage. | L’intervalle qui se trouve entre deux bordages , et que les cal fats remplissent d’étoupe. L’étoupe même qu’on a fait entrer de force dans l’intervalle des bordages , et qui est ensuite recouverte de brai, COUTURE, ÉE. adj. Qui porte des cicatrice ^ et des inégalités semblables à des coutures.

COUTURIER, s. m. Celui qui fait métier de coudre. (Vi.) | Se dit D’un muscle de la jambe. — Adj., Le muscle couturier. (Cou -tune. )

COUTURIÈRE, s. f. Celle qui travaille en couture , de linge ou d’habits. COUVAIN, s. m. coll. ( Çubare. ) OEufs des abeilles , des punaises et de qqs. autres insectes. (Cou-vin.)

COUVAISON, s. f. Temps ou couvent les poules et autres oiseaux de basse-cour. (Couvë-zon. )

COUVÉE, s. f. coll. Tous les œufs qu’un oiseau couve en même temps ; ou Les petits qui en sont éclos. | Race , engeance. Fam. COUVENT, s. m. (Conventus.) Maison religieuse, monastère. [ Tous les religieux ou toutes les religieuses qui sont dans un même monastère. (Cou-van.)

COUVER, v. a. (Cubare.) Se dit Des oiseaux qui se tiennent sur leurs œufs pour les faire éclore, | Fam., Couver des yeux une personne 7 une chose , La regarder avec intérêt, avec complaisance. | Se <Ut en parlant Des choses que Ton tient cachées, qui se préparent sourdement. | V. n. Se dit Des choses qui sont cachées , qui ne paraissent point, et qui peuvent se découvrir qq. temps après. | Se dit .Des choses morales, comme d’une conspiration, d’un dessein , d’une guerre. COUVERCLE, s. m. Ce qui est feit pour couvrir, ce qui sert à couvrir un pot, un coffre , etc. ( Cou-vër-cle. ) COUVERT, s. m. La nappe avec les serviettes , les couteaux , les cuillers , etc. , dont on couvre la table. | L’assiette, la serviette, cou

etc. , qu’on sert pour chaque personne. | Un étui garni d’une cuiller, d’une fourchette , et d’un couteau. | Une cuiller et une fourchette réunies. | Retraite , asile , logement ; et s’em-Eloie avec l’article le, | Un lieu planté d’arres qui donnent de l’ombre. | L’enveloppe , l’adresse d’un paquet, j À couvert, loc. adv. ou prép. Se dit en parlant D J ùn lieu où Ton peut se garantir des injures du temps, du feu de l’ennemi. | En sûreté. | Être à couvert 1 , Avoir des garanties sûres pour les prêts ou les avances que l’on a faits à qqn. ( Cou-vèr.) COUVERTE, s. f. Émail qui couvre une terre cuite mise en œuvre. ( Cou-vër-te. ) COUVERTEMENT. adv. Secrètement et en cachette. (Vi.) (Cou-ver-te-man. ) COUVERTURE, s/f. Ce qui sert à couvrir qq. ch.|La toile, le drap, etc., avec lesquels on couvre, on enveloppe certaines choses. | Absol. , Une couverture de lit. | Le papier, la peau , etc. , qui sert à couvrir un livre. | Ce qui forme la surface extérieure d’un toit. | Prétexte. | Garantie donnée pour assurer un payement- ( Cou-vèr-Ui-re. ) COUVERTURIER. s. m. Marchand ou artisan qui vend, qui fait des couvertures. (Cou-vër-tu-rié. )

COUVET. s. m. Pot de terre ou de cuivre, avec une anse, dans lequel on met de la braise, et que les femmes du peuple placent entre leurs pieds en hiver. (Cou-vë.) COUVEUSE, s. f. Poule qui couve , qui aime à couver. ( Cou-veu-ze. ) COUVL adj. m. Se dit D’un œuf à demi couvé , ou gâté pour avoir été gardé trop longtemps,

COUVRE-CHEF, s, m. Bonnef, chapeau. (Vi.) Se dit par plaisanterie. | Bandage dont on se sert pour envelopper la tête. ( — chef.) COUVRE-FEU. s. m. Ustensile de cuivre ou de fer, qu’on met sur Je feu pour le couvrir et le conserver la nuit. | Le coup de cloche qui, dans certaines villes, marque l’heure de se retirer, de couvrir le feu , etc. COTJVR&PIED. s. m. Sorte de petite couverture d’étoffe, qui ne s’étend .que sur une partie de lit, et qui sert à couvrir les pieds, ( — pié.)

COUVREUR, s. m. Artisan dont le métier est de couvrir les maisons.

COUVRIR, v. a. (Cooperire.) (Je couvre, il couvre ; nous couvrons, ils couvrent. Je couvrais. Je couvris’. Tai couvert. Je couvrirai. Couvre. Que Je couvre. Que je couvrisse. Couvrant. ) Mettre une chose sur une autre pour la cacher, la conserver, l’orner, etc. | Couvrir le feu , Mettre de la cendre dessus pour le conserver. | Couvrir une carie > Mettre une carte sur une autre ; Mettre de l’argent sur sa carte. | Revêtir. | Pron. , Mettre son chapeau sur sa tête. | Mettre une chose en grande quantité sur une autre. (Se dit Des choses qui s’étendent, qui se répandent sur d’autres. J J^e ciel, le temps, l’horizon se couvre