Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/284

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CRI CRIN. s. m. ( Crtnis. ) Poil long et rude qui vient au cou et à la queue des chevaux et de qqs. autres animaux. | Cheval à tous crins, Cheval qui a tous ses crins. ) Pop., Prendre au crin ou aux crins, Prendre qqn. aux cheveux. CRINCRIN, s. m. Un mauvais violon. Fam. CRINIER. s. m. Artisan qui accommode le crin, qui le prépare pour être employé. (Cri-nié.) CRINIÈRE, s, f. Tout le criu qui est sur le cou d’un cheval ou d’un Iion.(Za crinière d’un casque , La touffe de crin tombante qui garnit le cimier d’un casque, etc., et qui lloue par derrière. | Une vilaine chevelure , une vilaine perruque. CRIQUE, s. f. (Cricca, saxon,) Petite baie, partie du rivage qui forme dans les terres un enfoncement où de petits bâtiments peuvent se mettre à l’abri. ( Cric-e. ) CRIQUET, s. m. Genre de sauterelles qui, outre la faculté de sauter, ont celle de voler longtemps, et qui vont par troupes nombreuses. | Un petit cheval faible et de vil {>rix. | Un homme petit et maigre. ( Cric-ë c m.].) CRISE, s. f. (Crisis.) effort de la nature, dans les maladies, qui produit un changement subit et marqué en bien ou en mal. | Le moment périlleux ou décisif d’une affaire. (Cri -2e.) CRISPATION, s. f. (Crispatio.) Resserrement par lequel certaines choses se contractent et se rident , ou se replient sur elles-mêmes, par l’approche du feu, etc. Mouvement à peu près pare* qui arrive dans les entrailles, dans les nerfs . etc.) Ce qui cause une vive impatience ou un grand déplaisir. (Crfc-pa-sion.) CRISPER, v. a. (Crispare.) Causer de la crispation , des crispations. ) Se dit De ce qui cause une impatience, une inquiétude fort vive. CRISSER, v. n. Se dit Des dents quand elles font un bruit aigre parce qu’on les serre et qu’on les grince fortement. (Cri-sé.) CRISTAL, s. m. {Crjstallum.) Se dit Des formes symétriques (pie prennent d’ellesmêmes les parties de certains corps, lorsqu’ils passent de l’état liquide ou gazeux à l’état solide. | Se dit Des corps mêmes j lorsqu’ils sont en cristaux. ) Pierre transparente, non colorée et composée de prismes à six côtés , terminés à leurs deux extrémités par une pyramide hexagone. | Espèce de verre blanc qui estnet et clair comme le cristal de roche. | Au plur. , Les objets faits de cristal vrai ou factice. CRISTALLERIE, s. f. L’art de fabriquer des ouvrages de cristal , des cristaux. | Etablissement où Ton fabrique des cristaux. (Cri-sta-le-rie.) CRISTALLIN, INE. adj. (Crystatlinus.) CRO g Qui appartient aux cristaux. | Poét. , Qui est clair et transparent comme du cristal. ] Cnts* TÀLt,iK. subst. m. Celle des trois humeurs transparentes de l’œil qui a la forme d’une lentille.— A dj., Humeur cristalline, | Se dit, dans le système de Ptolèmée, Des cieux transparents et concentriques dont cet astronome supposait que la terre était enveloppée. (CrUsta*hn ; i-ne. ) CRISTALLISATION, s. f. Opération par laquelle les parties d’une substance qui était dissoute dans un liquide se rapprochent les unes des autres, pour former un corps solide, d’une figure régulière et déterminée. | Se dit Des cristaux , des amas de cristauxt (Cri-sta-Ii-za-sion. ) CRISTALLISER, v. a. et n. Congeler en manière de cristal* j Pron. , se dit Des corps qui se forment en cristaux, soit naturellement, soit par des procédés chimiques. (Cri-Sta-li-zé. ) CRISTALLOGRAPHIE, s. f. {Crustallos, (graphe, gr. ) Science qui décrit les formes géométriques sous lesquelles se présentent les cristaux naturels, et qui calcule la dépendance mutuelle de ces formes dans toutes les variétés qu’une même substance peut offrir. ( Cris-ta-lo~gra-fie. ) CRITERIUM, s. m. Mot lat. La marque à laquelle on reconnaît la vérité , et d’autres objets intellectuels. ( Cri-té-ri-o-me. ) CRITIQUABLE, adj. des 2 g. Qui peut être justement critiqué. (Cri-ti-ca-ble. ) CRITIQUE- adj. des 1 g. ( Critictts.) Qui annonce une crise , qui appartient à la crise. Signes critiques* Le septième et le neuvième jour sont des jours critiques. [ Qui doit amener un changement en bien ou en mal , qui est dangereux, inquiétant. | Qu i concerne, qui a pour objet la critique. | Se dit De la disposition à censurer trop légèrement. (Cri-tie-e.) CRITIQUE* s. m. {Critictts.) Celui qui examine des ouvrages d’esprit pour en porter son jugement, les expliquer, les éclaircir, etc. | Celui qui examine et juge une production de l’art. ) Censeur, celui qui trouve à redire à tout. CRITIQUE, s. f. (Critice.) L’art, le talent de juger les ouvrages d’esprit, les productions littéraires. ( 1a discussion des faits*obscurs, des dates incertaines, de la pureté des textes. } Dissertation dans laquelle on examine qq. ouvrage d’esprit. | Toute observation par laquelle on signale quelque défaut dans une production de l’esprit ou de l’art. Ce qui fait ressortir indirectement les défauts, les vices de qq, ch.|Une censure maligne ou sévère de la conduite d’autmi , de qq. ouvrage. | Se dit De ceux qui critiquent» CRITIQUER, v. a. Censurer qqn., qq. ch. , y trouver à redire* (Cri-tic-é [c m.].) CROASSEMENT* s. m. Le cri des corbeaux

  • ( Cro-a-se-man, )