DÉP sujetti , subordonné à. | En matière de fiefs, Relever. | Être soumis à l’action, à l’influence de, ou Résulter, provenir, procéder de. I Dériver , découler. | Se dit De ce qui est laisse à la volonté, au caprice de qqn. | Faire partie de qq. ch., y appartenir. * . DÉPENDRE, v. a. (Dependere.) Dépenser. Je suis à vous, à pendre et à dépendre, Vous pouvez absolument disposer de moi. DÉPENS, s. m. pi. Ce qu’on dépense, toute espèce de frais. | Aux dépens de qqn. , Aux frais de qqn. Aux dépens d’une chose. Au- détriment, ou par la perte, par le sacrifice de cette chose. | Se dit Des frais que la poursuite d’un procès occasionne. (Dé-pan. ) DÉPENSE, s. £ L’argent qu’on emploie à qq. ch. que ce puisse être. | Se dit Des articles d’un compte où se trouve porté en détail ce qui a été dépensé, déboursé par celui qui rend compte. [L’emploi d’une chose, surtout lorsque cet emploi manque d’à-propos ou d’utilité. | Dans un château, dans une communauté, Le lieu où l’on reçoit et où Ton distribue les objets en nature , où se fait le payement des journaliers et des fournisseurs. (Dans les maisons particulières, lieu où Ton serre des provisions et différents objets à l’usage de la table. (Dans les vaisseaux, lieu où l’on distribue les vivres, et qu’on nomme aujourd’hui Cambuse. (Dé-pan-se.) DÉPENSER, v. a. (Dependere.) Employer de l’argent à qq. ch. |Fam., Employer, prodiguer, consumer. (Dé-pan-sé.) DÉPENSIER , 1ÈRE. Adj. et subst. Qui aime excessivement la dépense, qui dépense excessivement. | Absol., dans qqs. communautés religieuses, Celui qui est chargé du soin de la dépense de toute la communauté. (Dé-nan-sié.) DEPERDITION, s. f. Perle, diminution, déchet. (Dé-për-di-sion.) DÉPÉRIR, v. n. (J)eperiri.) Diminuer, s’affaiblir. | Se détériorer, se délabrer, être près de tomber en ruine. DÉPÉRISSEMENT, s. m. État de ce qui dépérit ou est dépéri. | Le dépérissement des preuves , L’altération ou la perte de ce qui pejit servir à constater un fait. ( Dé-pè-ri-seman, ) DÉPÊTRER, v. a. (De, petra.) Débarrasser, dégager. Fam. DÉPEUPLEMENT, s. m. Action de dépeupler un pays , ou L’état d’un pays dépeuplé. ( — ple-man.) DEPEUPLER, v. a. (De , popularL) Dégarnir d’habitants une ville, un pays, etc., en diminuer extrêmement le nombre. | Dégarnir un lieu de la plus grande partie des animaux fx s’y trouvaient I Dépeupler une foret, En tirer une trop grande quantité d’arbres. DÉPIÉCER. v. a. Démembrer. PI Dépecer. (Dé-pi-é-sé.) " * DEP o5 DÉPILATIF, 1TE, adj. Qui fait tomber le poil , les cheveux. DÉPILATION. s. f. Action de dépiler, ou Le résultat de cette action. ( — îa-sion.) DÉPILATOIRE. . s. m. Drogue qui fait tomber le poil. ( — la-toua-re.) DÉPILER (SE.) v. pron. (Depilare.) Se dit D’un animal qui perd son poil. DÉPIQUER, v. a. Défaire les piqûres faites à une étoffe. I Fam., Ôler à qqn. l’humeur qu’il a de qq. cli., faire qu’il n’en soit plus piqué. (Dé-pic-é (c m.].) DÉPISTER, v. a. Découvrir la trace , les pistes d’un animal qu’on chasse. | Fam,, Découvrir ce qu’on veut savoir, en épiant les démarches de qqn. DÉPIT, s. m. Chagrin mêlé d’un peu de colère. | Fam. , En dépit qu’il en ait , Malgré qu’il en ait. En dépit de , Malgré. (Dé-pi.) DÉPITER, v. a. Causer du dépit à qqn. , le mutiner. | Pron., Concevoir du dépit, se fâcher, se mutiner. DEPLACEMENT, s. m. Action de déplacer ou de se déplacer. (Dé-pla-se-man.) DÉPLACER, v. a. Oter une chose de la place qu’elle occupait , la changer de place. | Enlever , retirer quelque chose d’un lieu , d’une maison , et le transporter ailleurs. | Déplacer qqn.) Prendre la place qu’il occupait, Oter à qqn. son emploi , pour y mettre une autre personne. [Pron., Changer de place, de demeure, ou Se transporter d’un heu dans un autre. | Sans déplacer, loc. adv. Sans oter les choses de leur place, sans les emporter ; Sans changer de place, sans quitter le lieu. | Déplacé, êe. adj. Mal placé, placé dans un poste qui ne convient pas, ou auquel on n’est pas propre. | Qui n’est pas où il doit être. | Inconvenant, qui ne convient pas. (Dé-pla-sé.) DÉPLAIRE, v. n. Être désagréable. | Fâcher, donner du chagrin. | Pron. , S’ennuyer, s’attrister, se trouver mal à son aise. (Déplè-re. ) DÉPLAISANCE, s. f. Éloignemeut, répugnance , dégoût. Prendre qqn* en déplai- & sauce, ( Dé-plë-zan-se. ) DÉPLAISANT, ANTE. adj. Désagréa* ble, qui déplaît, qui fâche, qui chagrine, ( Dé-plë-zan. ) DEPLAISIR, s. m. Chagrin, affliction, sentiment pénible. | Mécontentement. (Déplé-zir. ) DÉPLANTER, v. a. ( Deplantare. ) Ôter un arbre , une plante de terre , pour lei planter ailleurs. DÉPLANTOIR, s. m. Outil avec lequel on déplante des racines ou des plantes. (Déplan-louar. ) DÉPLIER, v. a. Étendre, défaire, ouvrir une chose qui était pliée. | Absol. , Étaler de la marchandise. DÉPLISSER, v, a. Défaire les nlis d’une étoffe, d’une toile, etc. (Dé-pli-sé. ) DÉPLOIEMENT, s. m. Action de dé-
