Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/85

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lente et profonde. | Fi g.,, S’cntr’ouvrir, être mal joint. | N’être pas assez tendu. (Bâ-llé [Jl m.].) BAILLER, v. q. Donner, livrer. (Yi.) BAILLERESSE, s. f. Celle qui baille à ferme. (Inus.) (Ba-lle-rë-se [Dm.],) BAILLET. adj. m. Il se dit D’un ’cheval qui a le poil roux tirant sur le blanc. Cfteval badlet. (Ba-l !ë pi m.].) i BAÏÏXEUL. s. m. Celui qui fait profession de remettre les membres démis , et de raccommoder les os rompus. (Vi.) (Ba-Ueul [U m ;].) BAILLEUR, s. m. Celui qui bâille, qui est sujet à bâiller souvent. (Bâ-lleur [U m.].) BAILLEUR, s. m. Celui qui baille à ferme ou à loyer. | Bailleur de fonds , Celui qui fournit de l’argent. BAILLI, s. m. Officierroyal d’épée, au nom duquel la justice se rendait dans retendue d’un certain ressort, et qui avait droit de commander la noblesse de son district. | Officier royal de robe longue , qui rendait la justice dans l’étendue d’un certain ressort , et dont lés appellations ressortissaient au parlement, j Officier de robe longue , qui rendait la justice au nom d’un seigneur. | Dans Tordre de Malte, Chevalier revêtu d’une dignité qui le met au-dessus des commandeurs, et qui lui donne le privilège dé porter la grand ’croix. | En Allemagne et en Suisse , Magistrat préposé à l’exécution des lois. (Ba-lli [U m.].) BAILLIAGE, s. m. Tribunal composé de juges qui rendaient la justice au nom du bailli. | L’étendue de pays qui était sous la juridiction d’un bailli. | La maison dans laquelle le bailH ou son lieutenant rendaient ia justice. | Partie de territoire dont l’administration est confiée à un bailli, pïa-Uia-je [11 m.].) BAILLIAGER, ÈRE. adj. Qui est propre à un bailliage. (Ba-IIia-jé pi m.].) BAILLIVE. s. f. La femme d’un bailli. (Ba-IJi-ve pi m.],) BÂILLON, s. m. Morceau de bois, de fer, etc., qu’on met de force entre les mâchoires d’une personne pour l’empêcher de parler et de crier, ou dans la gueule d’un animal. (Bâ-llon pi m.].) BÂILLONNER, v. a. Mettre un bâillon. | Bâillonner une porte, La fermer en dehors avec une pièce de bois. (Bâ-Uo-né [U m.].) BAIN. s. m. {Batncum.) Immersion et séjour du corps dans qq. fluide. Le liquide dans lequel on se plonge. | Demi-bain, ’Celui où Ton ne se baigne que jusqu’à la ceinture. | Une baignoire. | Fond de bain, Linge dont on revêt l’intérieur d’une baignoire. | Au plur., L’appartement destiné pour se baigner. | Établissement public où Ton prend des bains. | Eaux naturellement chaudes, où Ton va se baigner. | L’ordre BAT/ du Bain , Ordre de chevalerie en Angleterre, institué par Richard II. | Cuve où il j a de l’eau et des drogues pour la teinture, | Toute substance par l’intermédiaire de laquelle on chauffe un vase. Bain-marte, Eau chaude. (Bin.) BAÏONNETTE, s.f. Arme pointue qui s’ajuste au bout du fusil % (Ba-io-ne-te.) BAIOQUE. s. f. Petite monnaie des États romains , qui vaut un peu plus de cinq centimes de France. (Ba-ioc-e.) BAIRAMou BEIRAM. s. m. (Beiram, turc.) Fête solennelle chez les Turcs, à la fin du Ramadan. BAISEMAIN, s. m. Hommage que le vassal rendait au seigneur du fief en lui baisant la main. | Cérémonie usitée dans qq. cours , qui consiste à baiser la main du prince. | Au plur., Civilités , recommandations. | Fém.,jï belles baisemains^ Avec empressement et reconnaissance. (Bè-ze-min.) B AISEMENT, s. m. Action de baiser. (Bè-ze-man.) BAISER, v. a. (Basiare.) Appliquer sa bouche sur le visage, sur les lèvres d’une personne, sur qq. ch., par amitié, par amour, par civilité, par respect. | Fig. et fam., Se dit des choses qui se touchent, qui sont en contact. | Fig. et fam., Baiser les mains à qq)i. f Lui faire ses compliments. (Bë-zé.) BAISER, s. m. Action de, celui qui baise. BAJSEUR , EUSE. adj. Celui t celle qui se plaît à baiser. Fam. (Bë-zeur ; ze.) BAISOTTER. v. a. Diminutif et fréquentatif de Baiser. Fam. (Bë-zo-té.) BAISSE, s. f. (Bassus.) Diminution de prix, de valeur. (Bè-se.) BAISSER, v. a. Abaisser, mettre plus bas. 1 Rendre plus bas. | Fig. et fam. , Baisser t oreille, Paraître découragé , mortifié. | Baisser la main à un cheval , Pousser son cheval à toute bride. | Pron., S’abaisser. | Aller en diminuant de hauteur. | Fig., Diminuer, S’affaiblir. (Tête baissée, loc. adv. et û^. Se dit de ceux qui s’exposent au péril audacieusement ; — Qui se portent à qq. ch. avec ardeur, sans rien examiner. (Bè-sé.) BAISSÏÈRJE. s. f. Le reste du vin quand il approche de la lie. (Bè-siè^re.) BAISURE. s. f. L’endroit par lequel un pain en a touché un autre dans le four. (Bèzu-re. )

  • BAJOIRE. s. f. Médaille ou. monnaie empreinte

de deux têtes affrontées ou superposées. (Vi-) (Ba-joua-re.) BAJOUE, s. f. Partie de la tête du cochon qui s’ejend depuis l’œil jusqu’à la mâchoire. BAL. s. m. (Ballare.) Réunion , assemblée où Ton danse. BALADIN, s. m. Un danseur de théâtre. Un farceur de place. | Homme qui , par des bouffonneries, s’efforce de faire rire, | On dit qqf., dans ce sens, au fém., Une baladine. _