Page:Nodier - Ackermann - Vocabulaire de la langue française.djvu/90

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rer par-dessus le parapet d’un bastion ou le revers d’une tranchée. J Petit chemin pour les piétons , élevé de qq. pouces au-dessus de la voie où passent les voitures. | L’appui d’une fenêtre , lorsqu’il ne s’élève qu’à hauteur de siège et qu’il est surmonté d’un appui de fer. | Palissade taillée à hauteur d’appui , entre les arbres d’une contre - allée, (Banc-ë-te.) BANQUIERS, ni. ( Banchiere , it. ) Celui qui fait le commerce dé banque. | Celui qui tient le jeu contre tous t ceux qui veulent jouer avec lui/ (Banc-ié [cm.].) BANQUISE , s. f . Amas* considérable de glaces flottantes qui forment une sorte de banc , et gênent la navigation. (Banc-i-ze [c m.].) * -. ’ BANS. s. m. pi. Lits des chiens. (Ban.) BANVIN. s. m. Droit qu’avait un seigneur de vendre le vin de son cru , à l’exclusion de tout autre , dans sa paroisse. | La proclamation qui indiquait le jour où les particuliers pourraient vendre leur vin nouveau. BAOBAB, s, m. Arbre d’Afrique qui est le plus grand des végétaux connus. BAPTEME, s. m. (Baptismus.) Celui des sept sacrements de l’Église par lequel on est fait chrétien , et qui consiste ordinairement à verser de l’eau sur- la tête en prononçant les paroles sacramentelles. I Le baptême d’une cloche , Cérémonie religieuse par laquelle on bénit- et on nomme une cloche. | Baptême du tropique, de ta ligne, Cérémonie burlesque qui consiste à mouiller d’eau ceux qui passent pour la première fois le tropique. (Ba-tê-me.) BAPTISER, v. a. (Baptizarc.) Conférer le baptême. [ Se dit qqf. Des seules cérémonies qui accompagnent le baptême. | Baptiser qqn., Lui donner un sobriquet. | Fig. et fam., Baptiser son vin, Y mettre de l’eau. (Ba-ti-zé.) BAPTISMAL, ALE. adj. Qui appartient au baptême ; que donne le baptême. (Ba-tismal. ) BAPTISTAJRE. adj. m. Registre baptistaire, Xe registre où Ton inscrit les noms de ceux qu’on baptise. | Extrait baptistaire, Extrait de ce registre, qui indique l’époque op une personne a été baptisée et les noms qu’elle a reçus au baptême. (Ba-tis-tè-re.) BAPTISTÈRE, s. m. (Baptisterium.) Petit édifice bâti auprès des cathédrales pour y administrer le baptême, et qui renfermait un ou plusieurs autels. (Ba-tis-tè-re.) BAQUET, s. m. Petit envier de bois qui aies bords fort bas. | Baquet magnétique, Appareil employé par les premiers magnéliseurs. (Bac ë [c m.].) BARAGOUIN, s. m. Langage corrompu et inintelligible. | Langue qu’on n’entend pas. Fa m. BARAGOUINAGE, s. m. Manière de par-BAR ’7* er qui rend ce. qu’une personne dit peu facile à comprendre. (Ba-ra-goui-na-je.) BARAGOUINER, v. n. Altérer les mots d’une langue en parlant. | "V. act. Mal articuler. ’. BARAGOUINEUR, EUSE, s. Celui, celle qui baragouine. ( — eu-ze.) ’ BARAQUE, s. f. ( Baracca , etfp.) Hutte que font les soldats en campagne pour se mettre à couvert lorsqu’ils n’ont pas de tentés. | Abri que les pêcheurs se construisent à la hâte en revenant de la pêche. | Mauvaise échoppe de bois, | Fam., Maison mal bâtie et de chétive apparence. (Ba-rac-e.) BARAQUER. v. a ; et pron. Faire des baraques. (Ba-rac-é.) BARATERIE, s. f. Fraude commise dans un équipage, au préjudice soit des armateurs, soit des assureurs. BARATTE, s. f. (Barridus., b. L) Appareil dont on se sert pour battre le beurre. -(Bara-te. ) BARATTER, v. a. Agiter du lait dans une baratte pour faire du beurre. (Ba-ra-té.) BARBACANE. s. f. (Barbaccane, it.) Petite ouverture verticale pratiquée dans le* murs des châteaux et des’ forteresses. | Ouverture au mur d’une terrasse pour l’écoulement des eaux. BARBARE, adj. des 2 g. {Barbants) Cruel, inhumain. | Fig. , Sauvage, grossier. I Imropré, contraire à l’usagé ou à L’analogie. Qui choque l’oreille. | S ubs t., Cruel, inhumain. | Homme grossier, ignorant, privé de civilisation. BARBAREMENT. adv. D’une façon barbare. (Bar-ba-re-man.) BARBARESQUE, adj. des 2 ç.(Barbaresco f it.) Qui appartient aux peuples de Barbarie. | Subst., Ces peuples mêmes. (Bar-ba-resc-eA BARBARIE, s. f. Cruauté, inhumanité, [ Acte de barbarie. | Manque de civilisation. | L’état d’un art avant qu’il ait été soumis aux règles du goût et de la raison. BARBARISME, s. m. {Barbarismus.) Faute de’ langage qui consiste, soit à se servir de mots forgés ou altérés, soit à se servir de locutions choquantes et extraordinaires. BARBE, s. f. (Barba.) Poil du menton et des joues. | Fig. et fam., Une jeune barbe. Un jeune hpmme. — Une barbe grise, Un vieillard, | Fig. et fam., Faire la barbe à qqn. , L’emporter sur lui. | Longs poils que certain* animaux ont sous la mâchoire inférieure ou de chaque côté du museau, etc. | Bar be*de~ capucin , Chicorée sauvage étiolée. | Barbede-moine, Plante parasite, qui pousse des tige rougeâtres fort déliées et dépourvues de feuilles, nom. autr. Cuscute. Barbc-de Jupiter, Petit arbrisseau garni de feuilles argentées et soyeuses. | Barbe-de bouc, Sali ifis sauvage. | Barbe-de- chèvre , Espèce de spiréc, qui a de petites fleurs blanches a l’extrémité de ses tiges, | Barbe-de-renard, Espèce d’astra-