Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/102

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entre Sergy et Boutraix, qui l’encourageaient de leur parole et de leur exemple, et faisant céder la peur à la vanité, si puissante sur une âme espagnole. J’avouerai que cette incursion sans périls avait cependant quelque chose d’aventureux et de fantastique dont mon imagination était secrètement flattée, et je puis ajouter qu’elle présentait des difficultés propres à exciter notre ardeur. Une partie des murailles avait croulé çà et là, et dressé devant nous en vingt endroits différens autant de barricades accidentelles qu’il fallait tourner ou franchir. Des planches, des solives, des poutres tout entières, tom-