Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/104

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et la végétation sauvage dont la tempête y avait jeté les semences, ajoutait encore aux embarras de ce passage et à l’horreur de cet aspect. Je pensai, sans le dire, que le cœur d’un soldat serait porté d’un élan plus facile et plus naturel à l’attaque d’une redoute ou à l’assaut d’une forteresse. Nous arrivâmes enfin au palier du premier étage, et nous reprîmes haleine un moment.

À notre gauche s’ouvrait un corridor long, étroit et obscur, dont nos torches, pressées à l’entrée, ne purent éclaircir les ténèbres. Devant nous était la porte des appartemens, ou plutôt elle n’y était plus. Cette nouvelle