Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/132

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— Me voilà ! dit le fantôme en poussant un long soupir et en rejetant de droite et de gauche de longs cheveux noirs, négligemment retenus par quelques nœuds de ruban ponceau. Jamais beauté plus accomplie n’avait frappé mes regards.

— C’est une femme, en effet, repris-je à demi-voix ; et puisqu’il est bien convenu entre nous que rien ne peut se passer ici qui ne soit parfaitement naturel, nous n’avons de conseils à prendre que de la politesse française. La suite expliquera ce mystère, s’il peut s’expliquer.