Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/155

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gneur écuyer, qu’il ne nous manque ici que le charme de la musique ?…

— Oh ! dit Boutraix, qui ne pouvait presque plus articuler autre chose, chanterait-elle ?…

— Chantez, chantez ! répondit Sergy en passant des doigts frémissans dans les cheveux d’Inès : c’est votre Sergy qui vous en prie ?

— Je le veux bien, reprit Inès ; mais l’humidité de ces caveaux doit avoir altéré ma voix qu’on trouvait autrefois belle et pure, et je ne sais d’ailleurs que de tristes chansons, peu dignes