Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/164

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rés, où se déployaient avec une grâce imposante la majesté de ses formes et la noblesse de ses attitudes. À mesure qu’elle changeait de place et qu’elle se montrait sous des aspects nouveaux, notre imagination s’étonnait, comme si une belle femme de plus avait apparu à nos regards, tant elle savait enchérir sur elle-même dans l’inépuisable variété de ses poses et de ses mouvemens. Ainsi, par des transitions rapides, nous l’avions vue passer d’une dignité sérieuse aux transports modérés du plaisir qui s’anime, puis aux molles langueurs de la volupté, puis au délire de la joie, puis je ne sais à quelle extase