Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/174

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pour nous en faire un rempart. Pendant qu’il s’ébranlera sous une attaque presque infaillible, nous aurons le temps de nous mettre sur nos gardes, et de tenir nos armes prêtes. Nous sommes en état de résister à vingt brigands, et je doute qu’ils soient ici.

J’en doute aussi, dit Boutraix, quand ces précautions furent prises, et que nous nous retrouvâmes autour de la table près de laquelle s’était enfin assis Bascara, un peu rassuré par notre air de résolution. Les mesures dont le capitaine vient de s’aviser sont conseillées par la prudence, et le guerrier le