Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/185

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— Continuons, dit Bascara. La tempête inopinée qui nous a surpris en sortant de Gironne, avais-je pu la prévoir ? avais-je pu prévoir que nous n’arriverions pas aujourd’hui à Barcelonne ? avais-je prévu que l’auberge de Mattaro serait pleine ? avais-je prévu que vous formeriez le projet téméraire de coucher dans ce château de Ghismondo dont le seul aspect fait dresser les cheveux à la tête des voyageurs ? n’ai-je pas combattu cette résolution de toutes mes forces, et suis-je venu ici autrement qu’en cédant presque à la force ?

— Cela est vrai, dit Boutraix.