Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/213

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— Eh bien ! dit-elle en souriant, vous étiez si sûr d’être prémuni contre les séductions d’une voix de femme ! La Pedrina prélude à peine, et vous voilà hors de vous !…

— Êtes-vous certaine, Estelle, répliquai-je, que ce soit ici la Pedrina ! Savez-vous précisément si c’est une femme, une comédienne, ou si c’est une apparition ?

— En vérité, reprit-elle, c’est une femme, une comédienne extraordinaire, une chanteuse comme on n’en a jamais entendu peut-être, mais je n’imagine pas que ce soit rien de plus.