Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/22

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Gilbert, mourait dans un hôpital.

Depuis ce temps-là, on ne compte plus les auteurs qui meurent de faim. Le calcul est plus facile pour ceux qui meurent à l’hôpital, parce qu’il est très difficile d’y entrer, quand on n’a pas de protections.

Sauf la protection officielle qu’une vieille tradition monarchique a conservée aux lettres, qui est limitée à un très petit nombre de personnes, et qui est extrêmement précaire, puisqu’elle dépend d’un moment de mauvaise humeur des majorités qui font la loi, l’homme de lettres