Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/237

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son propre mépris. Ce ressort de noble fierté qui réagit contre l’infortune dans une âme sans reproche, finit de se rompre dans celle d’Inès. Elle avait pris le nom de Pedrina pour se soustraire aux recherches de ses indignes parens. « Pedrina, soit ! dit-elle avec une résolution amère ; honte et ignominie sur moi, puisque ainsi l’a voulu ma destinée ! » Et elle ne fut plus que la Pedrina.

« Vous comprendrez facilement que je cesse de la suivre dans tous les détails de sa vie ; elle ne les a pas donnés. Nous ne la retrouverons qu’à ce