Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/239

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sonnage illustre, qui tenait alors entre ses mains une partie des destinées de l’Espagne, et que vous me permettrez de ne pas désigner autrement, soit parce que cette anecdote de la vie privée n’est pas suffisamment éclaircie par ma conscience d’historien, soit parce qu’il me répugne d’ajouter une faiblesse, d’ailleurs assez excusable, aux torts vrais ou faux dont la mobile opinion du peuple accuse toujours les rois déchus. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’elle ne reparut plus sur la scène, et que toutes les faveurs de la fortune s’accumulèrent, en peu de jours, sur cette aventurière obscure,