Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/266

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témoignages, dont on ne pouvait suspecter la sincérité, ne firent qu’augmenter les embarras déjà fort compliqués de l’information. Il parut seulement démontré qu’une préoccupation étrange de son imagination malade lui avait fait chercher dans le manoir des seigneurs de Las Sierras un asile garanti par les droits de sa naissance ; qu’elle s’y était introduite avec difficulté, en profitant de l’étroit passage que ses portes délabrées laissaient entre elles, et qu’elle y avait d’abord vécu de ses provisions, et les jours suivants, de celles que les étrangers y avaient abandonnées. Quant à ceux-ci, elle pa-