Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/59

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n’avait point diminué. Il ne sembla tarir que trois heures après le coucher du soleil, et nous étions encore fort loin de Barcelonne. Nous arrivions à Mattaro, où nous résolûmes de coucher, dans l’impossibilité de faire mieux, car notre attelage était excédé de fatigue ; il eut cependant à peine tourné pour s’introduire dans la vaste allée de l’auberge, que l’arriero vint ouvrir notre portière, et nous annonça d’un air triste que la cour était déjà encombrée de voitures qu’on ne pouvait héberger.

— C’est une fatalité, ajouta-t-il, qui nous poursuit dans ce voyage de mal-