Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/6

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méritait certainement pas la façon d’une dédicace. Le sentiment qui vous la donne peut seul y attacher quelque valeur. Je ne dédie mes livres qu’à mes amis, et j’ai mes raisons pour cela. Il n’y a pas un de ces volumes trop nombreux que je revisse aujourd’hui sans ennui et sans dégoût, si je n’en avais lié le souvenir à celui d’une affection.

Vous serez peut-être étonné si j’ajoute que je vous devais cet hommage. Rien n’est cependant plus vrai. N’êtes-vous pas l’édi-